jeudi 27 septembre 2012

La vie d'adulte est rarement drôle et amusante. On passe de bons moments, sans aucun doute. On a des amis, la famille, des événements heureux... mais l’insouciance partie il y a bien longtemps, perdue en chemin, fait que ces bonheurs sont parfois en demi teinte. L'argent est en particulier responsable de ça, l'argent et les carcans sociétaux-religieux. Le conditionnement de chaque individu afin d'en faire ce qu'il faut pour que le pays avance (ou pas...): soldat, ouvrier, bureaucrate...

La question est... où je me situe? Je me rebelle depuis toujours contre ce conditionnement. Et je fais tout comme je l'entend. Et la honte ne fais pas partie de moi. Si les autres ont honte de moi ils peuvent se détourner de mon chemin, ça ne me dérange pas.

Trouver qui on est avant de devenir parent, ça me semble essentiel. Afin de savoir ce qu'on doit faire passer comme message à cet enfant qui n'aura de moi que l'affection et les soins quotidiens.

Il grandit en elle, son corps se développe. Mais il grandit aussi en moi, d'une façon différente, mais non moins belle. Il dilate mon cœur et non mon ventre et je me sens envahie et impatiente du contact annoncé avec cet enfant qui sera  l'essence même de mon cœur.

En voilà un d'événement heureux que rien ni personne ne peut nous enlever ou faire pâlir puisqu'il s'inscrit dans nos chairs et nos âmes.